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Tragédie méconnueAppel du CICR en faveur des disparus

Le président du CICR, Peter Maurer, demande davantage d'efforts dans la prévention et, lorsque les disparitions ont eu lieu, dans la collecte de données et l'amélioration du cadre juridique.

Plusieurs centaines de milliers de personnes au moins sont portées disparues dans le monde en raison de conflits, de catastrophes naturelles ou lors de mouvements migratoires. Le président du CICR Peter Maurer a appelé lundi à agir face à cette tragédie «méconnue».

«Les gouvernements doivent mobiliser la volonté politique nécessaire pour faire la lumière sur le sort des personnes disparues», a-t-il affirmé à la veille de la Journée internationale consacrée à cette question. Les familles doivent être davantage soutenues dans leur lutte face à «une question sensible sur le plan social et politique».

Le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) demande davantage d'efforts conjoints dans la prévention et, lorsque les disparitions ont eu lieu, dans la collecte de données et l'amélioration du cadre juridique.

Des militaires, des enfants enrôlés de force ou qui ont dû fuir, des détenus, des déplacés internes ou encore des migrants constituent autant d'identités différentes parmi ces victimes.

Une bande dessinée

A l'occasion de la journée internationale, le CICR dévoile une bande dessinée et une animation. De leur côté, deux groupes d'experts de l'ONU sur les disparitions forcées avaient tiré vendredi la sonnette d'alarme sur les conditions des disparitions de courte durée.

«Il n'y a pas de durée minimale pour qualifier une disparition forcée», ont estimé le Comité et le Groupe de travail sur ces questions. Ils dénoncent également les intimidations et les représailles à l'égard des victimes et de ceux qui condamnent des cas de disparitions.

Certaines autorités refusent parfois de reconnaître de brèves détentions. Les Etats doivent révéler ces réclusions, retenir des personnes dans des sites officiellement reconnus et donner des indications aux familles et aux avocats. Les groupes d'experts encouragent les victimes et leurs proches à utiliser les voies de recours contre des représailles et poursuivre la coopération avec les mécanismes de l'ONU.

ats