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François Fillon critique l’investiture de Patrick Balkany

Pour le candidat à la primaire de la droite, les investitures du parti Les Républicains doivent se faire selon des « critères éthiques ».

Le Monde avec AFP

Publié le 26 juin 2016 à 16h12, modifié le 26 juin 2016 à 15h39

Temps de Lecture 2 min.

François Fillon a prévenu dimanche 26 juin que s’il gagnait la primaire de la droite, il reverrait les investitures de son parti aux législatives, dont celle de Patrick Balkany, selon des « critères éthiques ». La commission nationale d’investiture (CNI) du parti Les Républicains a donné son feu vert à plusieurs centaines d’investitures, dont celle de M. Balkany, malgré ses quatre mises en examen, ce qui a suscité des remous jusqu’au sein du parti.

« Il n’y a pas d’investitures qui ont été décidées », a tempéré M. Fillon dans l’émission « Le Grand Rendez-vous Europe 1/iTELE/Le Monde ». « La commission d’investiture ne décide pas, elle propose des investitures qui seront ratifiées par un conseil national qui aura lieu après la primaire » de novembre, a-t-il dit. « Si je gagne cette primaire, je regarderai ces investitures en fonction de l’efficacité électorale et en fonction de critères éthiques », a prévenu le député de Paris. Avant de préciser sa pensée :

« Je pense que pour rétablir l’autorité de l’Etat, les dirigeants politiques doivent être irréprochables. Les gens qui ne paient pas leurs impôts, qui ont des comptes à l’étranger qui ne sont pas déclarés ou ont des affaires dans tous les sens, ils ne devraient pas pouvoir accéder aux responsabilités, sinon il n’est pas possible de rétablir l’autorité de l’Etat. »

Brice Hortefeux prend la défense de Patrick Balkany

Mis en examen à quatre reprises – pour fraude fiscale, blanchiment de fraude fiscale, corruption passive et déclaration mensongère de patrimoine –, Patrick Balkany, député-maire de Levallois-Perret et proche de Nicolas Sarkozy, sera de nouveau candidat Les Républicains (LR) dans les Hauts-de-Seine. Son nom a également été cité début avril dans le dossier des « Panama papers ».

Nicolas Sarkozy, président de LR, a invoqué la présomption d’innocence pour justifier l’investiture de M. Balkany, un ami de longue date. « Dans cette CNI siègent des représentants de toutes les sensibilités, sans exception », a de son côté répliqué M. Hortefeux sur Radio J. « Chacun aurait pu s’exprimer, dire son sentiment, rappeler un principe... Je précise qu’il y avait des représentants de François Fillon à cette commission d’investiture. Là, à ma connaissance, il n’y a pas eu d’opposition », a relevé ce proche de M. Sarkozy. Selon lui, « ceux qui peuvent décider, ce sont les juges et les électeurs ». « Les juges ne se sont pas exprimés, Patrick Balkany est mis en examen, il n’y a pas de décision de justice. Quant aux électeurs, ils feront leur choix », a-t-il enchaîné. « La CNI a considéré qu’il n’y avait pas eu de condamnation », a résumé M. Hortefeux, préférant souligner « l’effort de féminisation » du parti Les Républicains dans ses investitures.

Le Monde avec AFP

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