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Une deuxième campagne de sociofinancement pour Pow Pow Press

80d79251ce32acd0a890201e3845df04_originalIl y a déjà quelques semaines, les Éditions Pow Pow se sont lancées, à nouveau, dans l’aventure du sociofinancement afin de permettre la traduction, l’impression et la distribution de versions anglophones de deux de leurs titres – 23h72 de Blonk et La Guerre des arts de Francis Desharnais.

La première campagne, proposée fin 2014, avait un beau succès, permettant à l’éditeur d’aller chercher 24 301$ et, ainsi, de traduire Les Cousines vampires, Les Deuxièmes, Mile End et Vil et misérable.

La seconde entre – déjà! – dans sa dernière ligne droite : au moment d’écrire ces lignes, il reste un peu moins de 5 jours, et déjà près de 8700$ ont été amassés sur le premier objectif de 9500$ (lié à la traduction de 23h72). À l’image de leur précédente campagne, la suite est progressive – chaque montant supplémentaire obtenu permettait d’accéder à divers bonus, jusqu’à ce que la somme de 14 000$ soit atteinte, somme permettant, elle, d’activer la traduction de La Guerre des arts.

Pour le détail, vous êtes – évidemment – invités à consulter le site Kickstarter.

Question d’avoir un peu plus d’information sur quelques-uns des éléments liés à la campagne « Translating Pow Pow Press II », j’ai envoyé quelques questions à l’éditeur Luc Bossé.

Quel bilan faites-vous de la première série de livres offerts en traduction, résultat de la première campagne de sociofinancement autour de Pow Pow Press?

« La première campagne nous a permis d’avoir 4 livres et d’entamer des démarches auprès de distributeurs anglophones. Ce qui aurait été impossible sans. Cette campagne nous a également permis de faire du bruit autour de nos intentions de faire des livres en anglais. Une belle façon d’amasser de l’argent tout en faisant de la publicité. »

Qu’est-ce qui vous a fait retourner vers le sociofinancement pour une seconde ronde de traduction?

« C’est la poursuite de nos démarches. On tente d’étendre notre portée sur le marché anglophone. La plateforme Kickstarter offre un bassin intéressant de lecteurs potentiels. On voit cette campagne également comme une prévente. Les gens achètent des livres et nous aident en même temps. C’est gagnant-gagnant! »

Qu’est-ce qui a mené le vers 23h72, côté traduction?

« Dans la perspective où l’on veut traduire à peu près tous nos livres, il fallait en choisir un. Lorsque Blonk m’avait envoyé son manuscrit à l’époque, il était en anglais. Il visait le marché anglophone. D’un point de vue communication, l’univers de 23h72 est riche et on pense qu’il peut plaire aux lecteurs anglophones. »

Le premier « stretch goal » est La Guerre des arts. Également, qu’est-ce qui a mené vers cette sélection?

« L’univers visuel de La guerre des arts est un peu moins spectaculaire que 23h72. Même si l’oeuvre de Francis est excellente, il aurait été un peu plus périlleux de commencer avec ce titre. Mais c’est une suite logique à 23h72 pour son univers fantastique. Après les zombies, les extra-terrestres. »

On reprend un peu la structure de la première campagne de sociofinancement, le côté « progressif » des récompenses et des éléments traduits : bref, on va chercher les éléments gagnants de la première campagne Kickstarter?

« On essaie de créer une dynamique où plus on dépasse nos objectifs, plus les « backers » ont des bonus. L’idée est d’impliquer les « backers » tout au long de la campagne. On espère qu’ils suivent et qu’ils participent à dépasser tous les objectifs. De cette façon, tout le monde est gagnant si jamais on explose les objectifs! »

Actuellement, la réponse des lecteurs semble favorable, les résultats intéressants. À quelques jours de l’échéance, comment ça se passe, de votre côté?

« Faire campagne, c’est très excitant, mais c’est également très stressant. On aurait aimé avoir déjà atteint notre premier objectif pour pouvoir entrer dans la phase « bonus » plus rapidement. Cette phase risque d’être assez l’fun! Et ça commence avec des macarons des membres du band de musique CCR dessinés par Zviane. CCR est au coeur de La Guerre des arts et comme le dit si bien un des protagonistes : « C’est bon en maudait du vieux CCR. » »

Voilà pour le détail.

Je vous rappelle que l’échéance pour soutenir cette nouvelle étape de traduction des Éditions Pow Pow approche rapidement – les contributeurs potentiels ont jusqu’au mercredi 15 juin 23h30 pour soutenir le projet via la plateforme Kickstarter.