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17e prix Bédélys : les lauréats

affiche-bedelys-web72dpiLes gagnants de la 17e édition des prix Bédélys ont été dévoilés, hier soir, au Théâtre Sainte-Catherine, à Montréal. Rappelons que ces récompenses, chapeautées par Promo 9e Art, visent à reconnaître et souligner le meilleur de la bande dessinée publiée au Québec pour l’année 2015.

Le prix Bédélys Québec a été donné à Samuel Cantin, pour son Whitehorse, première partie, aux Éditions Pow Pow.

« On sent la formation de cinéaste de l’auteur, de même qu’un clin d’œil au théâtre dans le découpage du récit en longues scènes où domine la conversation, avec des dialogues d’une grande vivacité ainsi qu’une langue très typée, voire risquée, qui n’appartient qu’à l’auteur », détaille l’organisme, par communiqué.

Le Bédélys Monde, pour sa part, a été remis à Brecht Evens pour son Panthère, chez Actes Sud. Pour expliquer ce choix, l’équipe de Promo 9e Art parle d’une « atmosphère oppressante et fascinante où l’on peut voir évoluer la psyché de la protagoniste » autant que « d’une histoire en apparence simple, mais qui amène le lecteur dans des zones d’ombres inédites ».

En ce qui concerne le Bédélys Jeunesse, il a été donné à Edith pour son adaptation BD du Jardin de Minuit de Philippa Pearce, chez Soleil. « Avec ce titre, Edith a réussi à produire une bande dessinée fidèle au génie de l’original tout en y apportant sa touche personnelle et sa signature graphique inimitable », détaille-t-on.

Enfin, le Bédélys Indépendant a été remis à Frédéric Auln pour son Hillerod, qui s’est démarqué des autres finalistes par son « grand naturel », son « ton drolatique, plein d’autodérision » autant que « sa sincérité et sa spontanéité ».

« D’une part, on y ressent bien l’aspect erratique et imprévisible du voyage : la narration d’une grande fluidité se construit autour d’un personnage principal assez transparent et de personnages secondaires aux personnalités décalées et intrigantes menant vers une chute totalement inattendue. D’autre part, le dessin spontané, qui découle d’une certaine urgence de raconter, sert parfaitement le genre du carnet de voyage », fait valoir le communiqué.