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PRIO Hillary Clinton creuse l’écart dans la primaire démocrate avant le Super Tuesday

L’ancienne secrétaire d’Etat s’est largement imposée, samedi, en Caroline du Sud, avec 73 % des voix, contre 26 % pour son rival, Bernie Sanders.

Par  (Washington, correspondant)

Publié le 28 février 2016 à 06h14, modifié le 28 février 2016 à 17h24

Temps de Lecture 2 min.

Hillary Clinton, à l’université de Caroline du Sud, à Columbia, le 27 février.

Les campagnes présidentielles se suivent et ne se ressemblent pas pour Hillary Clinton. En 2008, elle avait perdu dans l’Iowa, remporté le New Hampshire puis le Nevada, avant d’être à nouveau défaite en Caroline du Sud face à un jeune sénateur encore peu connu, Barack Obama. Le « Palmetto State » avait donné un avant-goût de la difficulté finalement insurmontable rencontrée dans la course à l’investiture démocrate par l’ancienne First Lady.

Cette année, Mme Clinton l’a emporté d’un cheveu dans l’Iowa. Elle a été mise en déroute dans le New Hampshire, puis s’est rétablie dans le Nevada, avant de creuser un écart considérable en obtenant 73 % des voix contre 26 % pour son unique adversaire, le sénateur indépendant du Vermont Bernie Sanders, samedi 27 février, en Caroline du Sud.

Le « pare-feu » évoqué par la presse américaine, à savoir le soutien massif dont l’ancienne secrétaire d’Etat bénéficie auprès des électeurs afro-américains, fonctionne donc. Compte tenu du poids de cette communauté dans les Etats du Sud dont une partie se prononcera lors du « Super Tuesday », mardi 1er mars, il assure à Mme Clinton un avantage déterminant qui s’ajoute à celui des super-délégués, ces sympathisants démocrates qui choisissent leur candidat en dehors de tout processus électoral.

M. Sanders doit élargir sa base

M. Sanders avait cependant anticipé le revers de samedi. C’est d’ailleurs dans le Minnesota, où il fait campagne, qu’il a félicité son adversaire avant d’assurer que la course était loin d’être finie. Si l’arithmétique électorale ne lui est pas favorable, le sénateur du Vermont ne cesse de rappeler que Mme Clinton bénéficiait d’une très large avance dans les intentions de vote mesurées à titre indicatif au niveau national (de l’ordre de 50 points) lorsqu’il a annoncé sa candidature, il y a moins d’un an. Cet écart se limite aujourd’hui à environ 5 points.

Etant donné l’écho inattendu suscité par une campagne reposant sur des propositions radicales (gratuité des études supérieures, hausse massive du salaire horaire minimal, généralisation des couvertures santé), M. Sanders draine depuis l’été des foules considérables lors de ses réunions électorales.

Ce mouvement se double d’une collecte de fonds sans précédent. Plus de 4 millions de dons ont afflué ces derniers mois dans les caisses du sénateur du Vermont. Ce trésor de guerre lui garantit de pouvoir poursuivre sa campagne aussi longtemps qu’il le souhaitera. Si le Nevada et la Caroline du Sud ont souligné l’ampleur de la tâche qu’il lui reste pour convaincre les Afro-Américains de ne pas soutenir en bloc Mme Clinton, il peut espérer compenser ses pertes grâce aux Etats industriels du nord des Etats-Unis, là où son discours contre des accords de libre-échange sonne plus authentique que celui de l’ancienne secrétaire d’Etat, et où la part des Afro-Américains dans l’électorat démocrate est moins importante.

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