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Les Etats-Unis, la Russie et l’ONU dressent un « bilan positif » de la trêve en Syrie

Les armes se sont tues dans la majorité des principales villes du pays samedi, au premier jour de l’entrée en vigueur de la cessation des hostilités.

Le Monde avec AFP

Publié le 28 février 2016 à 02h17, modifié le 28 février 2016 à 11h48

Temps de Lecture 1 min.

Des enfants dans une rue du quartier de Douma, à l’est de Damas, le 27 février.

Quelques heures après l’entrée en vigueur de la cessation des hostilités en Syrie, le groupe de travail sur le cessez-le-feu, piloté par les Russes et les Américains, a dressé samedi 27 février à Genève un « bilan positif » de la situation. « Quelques incidents » ont été rapportés sur le terrain, mais l’Organisation des Nations unies (ONU) a estimé qu’« ils avaient été désamorcés », a précisé une source diplomatique.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) et des militants, un calme précaire régnait dans les provinces centrales d’Homs et Hama, dans celle de Damas et dans la région d’Alep, dans le nord du pays. Aucun raid aérien n’était signalé dans les régions rebelles. Il faudra toutefois attendre dimanche et lundi pour tirer un vrai constat, selon la source diplomatique : samedi étant un jour férié en Syrie.

Des centres de contrôle

Le groupe de travail, auquel participe Staffan de Mistura, l’envoyé spécial de l’ONU chargé de la recherche d’une résolution pacifique au conflit en Syrie, s’était déjà réuni vendredi à Genève, quelques heures avant l’entrée en vigueur de la cessation des hostilités. Celle-ci a été acceptée par toutes les parties au conflit, à l’exception de l’organisation Etat islamique (EI) et du Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaida. La trêve, d’une ampleur sans précédent depuis le début de la guerre entre régime et rebelles en 2011, est officiellement entrée en vigueur le 27 février à minuit, heure de Damas.

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Des centres de contrôle chargés du suivi de la cessation des hostilités ont été lancés à Washington, Moscou, Lattaquié en Syrie, Amman en Jordanie, et Genève. En cas de non-respect du cessez-le-feu, un système d’alerte des Etats-Unis et de la Russie, puis des autres membres du groupe international de soutien est prévu : une action militaire doit constituer « la dernière réponse » et être « proportionnée », a fait valoir M. de Mistura.

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La trêve doit permettre de favoriser un règlement politique du conflit, dans lequel sont impliquées plusieurs puissances internationales et régionales qui soutiennent les camps rivaux. Si la cessation des hostilités tient et l’aide humanitaire continue d’être acheminée dans les zones assiégées, M. de Mistura compte convoquer de nouveaux pourparlers intersyriens, le 7 mars, à Genève. Ces nouvelles discussions devraient durer environ trois semaines.

Le Monde avec AFP

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