EN IMAGES. Paris : l'adieu à Danièle Delorme célébré dans la simplicité

    Les obsèques de l'actrice Danièle Delorme, morte samedi à 89 ans, ont été célébrées ce vendredi à Paris, en l'église de Saint-Germain-des-Prés (VIe), en présence de nombreuses personnalités du monde du spectacle et d'une foule d'anonymes.

    Aux côtés de Sarah et Hugo Gélin, petits-enfants de l'actrice, on notait en particulier la présence de l'acteur Jean Rochefort, qui jouait son mari dans «Un éléphant ça trompe énormément», du dialoguiste et metteur en scène Jean-Loup Dabadie, du  réalisateur Elie Chouraqui, de la chanteuse et actrice Cécile Cassel et de l'agent des stars, Dominique Besnehard. Des gospels ont été chantés durant la cérémonie, accompagnés à la guitare.

    Née dans la région parisienne en 1926, Danièle Delorme, de son vrai nom Gabrielle Girard, avait commencé sa carrière au cinéma en 1942 avec «Félicie Nanteuil» et «La Belle aventure» de Marc Allégret, avant d'enchaîner plus de cinquante films en près de soixante ans. Elle a notamment joué dans «Miquette et sa mère» (1949) d'Henri-Georges Clouzot, «Gigi» (1949) de Jacqueline Audry, «Voici le temps des assassins» (1956) de Julien Duvivier, «Cléo de 5 à 7» d'Agnès Varda (1962) ou encore «Un éléphant ça trompe énormément» (1976) et «Nous irons tous au paradis» d'Yves Robert, qui fut son époux.

    La comédienne, qui s'est aussi illustrée au théâtre et à la télévision, a également été mariée de 1945 à 1955 à l'acteur Daniel Gélin, décédé en 1999, avec qui elle a eu un fils, Xavier, lui aussi acteur. Fille du peintre et affichiste André Girard, elle avait aussi créé une galerie d'art, à Paris, notamment pour présenter les œuvres de son père.