JUSTICEHong-Kong: Condamné à perpétuité pour avoir découpé et fait cuire ses parents au barbecue

Hong-Kong: Condamné à perpétuité pour avoir découpé et fait cuire ses parents au barbecue

JUSTICEAgé de 31 ans, il a expliqué qu’il n’avait aucune «empathie à cause de [ses] expériences d’enfant et d’adolescent»…
Carte de localisation de Hong-Kong.
Carte de localisation de Hong-Kong. - GOOGLE / 20 MINUTES
Vincent Vanthighem

Vincent Vanthighem

Bien salé et cuit au barbecue, c’est l’une des spécialités culinaires les plus célèbres de Hong-Kong. Sauf que ce n’est pas du porc qu’Henry Chau avait cuisiné de la sorte. Mais bien ses parents. Cet homme de 31 ans a été condamné à la prison à perpétuité, ce lundi, par la justice de l’ancienne colonie britannique.

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Alors que la ville avait été fortement choquée quand l’affaire a éclaté en 201, l’accusé est resté, lui, impassible à l’énoncé du verdict. Lors de l’audience, il avait expliqué simplement comment il avait découpé ses parents avant de les saler et de le faire cuire à la mode hongkongaise. Le résultat avait été placé dans de petites boites alimentaires avec du riz.

Les têtes des parents au réfrigérateur

Dans un premier temps, il avait raconté à la police que ses parents, 65 et 62 ans, étaient partis en voyage en Chine continentale avant finalement d’avouer le double-meurtre à un groupe de messagerie téléphonique.

« #HongKong | Prison à vie parce qu'il a fait cuire ses parents http://t.co/8Y6MymOywp pic.twitter.com/eXs59Ugsxh — Denis Therriault (@DenisTherriault) March 23, 2015 »


Les têtes de Chau Wing-ki, 65 ans et de son épouse Siu Yuet-yee, 62 ans, avaient été retrouvées dans des réfrigérateurs, dans l'appartement ensanglanté de l'ami du condamné, quelques jours après leur disparition. D'autres restes avaient été retrouvés dans la poubelle, ainsi que les boîtes alimentaires.

Henry Chau s’est lui-même qualifié de «psychopathe»

Après avoir acquitté son ami de «complicité de meurtres», le juge a justifié la condamnation d’Henry Chau en le décrivant comme un «être narcissique» présentant une forte dangerosité.

Henry Chau s'était lui-même qualifié de «psychopathe». «Je ne peux avoir aucune empathie avec la douleur d'autrui à cause de mes expériences d'enfant et d'adolescent», avait-il dit.

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