Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Hillary Clinton menacée par sa correspondance électronique

L'ancienne secrétaire d'Etat américaine pourrait avoir violé les lois fédérales sur l'archivage des données avec l'utilisation de son adresse électronique personnelle.

Le Monde.fr avec AFP et Reuters

Publié le 03 mars 2015 à 07h41, modifié le 03 mars 2015 à 11h43

Temps de Lecture 2 min.

Hillary Clinton a travaillé à partir de son adresse personnelle pendant les quatre années passées à la tête de la diplomatie américaine, durant la première mandature de Barack Obama.

L'ancienne secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, largement pressentie pour briguer la candidature démocrate à l'élection présidentielle de 2016, pourrait avoir violé les lois fédérales sur l'archivage des données. En cause, l'utilisation de son adresse électronique personnelle pour l'envoi de messages professionnels, rapporte le New York Times. Pendant ses quatre années au département d'Etat, Mme Clinton n'a jamais disposé d'une adresse électronique du gouvernement fédéral, et a utilisé un compte personnel moins protégé des risques de piratage, souligne le quotidien.

L'utilisation par Hillary Clinton de son adresse personnelle dans le cadre de ses fonctions a été révélée à l'occasion d'une enquête de la Chambre des représentants sur l'attaque du consulat américain à Benghazi, le 11 septembre 2012. 

« Ses assistants n'ont pris aucune mesure, à l'époque, pour faire protéger ses courriels personnels sur les serveurs du département d'Etat, comme l'impose la loi fédérale sur les archives », rapporte le New York Times, qui souligne que cela pourrait constituer une violation de la loi fédérale, qui prévoit que la correspondance des personnalités officielles soit conservée en archives.

Règle no 1 : pas d'adresse personnelle pour les services fédéraux

La plupart des experts pensent qu'une adresse électronique personnelle ne peut être utilisée que dans des cas d'urgence lorsqu'on travaille pour les services de l'Etat fédéral, ajoute le New York Times.

Le quotidien note qu'Hillary Clinton, qui a démissionné en 2013, a récemmment remis 55 000 pages de courriels au département d'Etat. Un porte-parole de Mme Clinton, Nick Merrill, a déclaré au New York Times que celle-ci s'était conformée « à la lettre et à l'esprit » des règles.

« Il est difficile d'imaginer un scénario dans lequel une agence gouvernementale pourrait être fondée à autoriser un haut responsable à ce niveau d'utiliser uniquement sa messagerie privée comme moyen de communication pour conduire les affaires du gouvernement », déclare Jason Baron, avocat chez Drinker Biddle & Reath et ancien responsable des litiges de l'administration des Archives nationales des Etats-Unis (ou NARA – pour National Archives and Records Administration).

Thomas S. Blanton, le directeur de la National Security Archive (les « Archives de la sécurité nationale », en français), une association à but non lucratif sise à l'université George Washington qui publie sur Internet des documents déclassifiés obtenus en vertu du Freedom of Information Act (loi pour la liberté d'information) déplore dans le NYT le comportement de Hillary Clinton et de son équipe. Il rappelle que les messageries personnelles ne sont pas sécurisées et que les membres de l'exécutif ne devraient pas les utiliser.

Ces révélations sont faites après que Jeb Bush, candidat probable pour les républicains, a publié les e-mails de ses deux mandats de gouverneur de Floride.

Le Monde.fr avec AFP et Reuters

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.