« La première mesure économique à adopter ? Changer le storytelling de l’Italie », a lancé le 2 juin 2014 Matteo Renzi, le chef du gouvernement italien. Après le storytelling de campagne, le storytelling de gouvernement. Exit Rottamatore. Voici le coureur de fond. Plongée en deux épisodes dans la machine à raconter de Matteo Renzi.
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AssisAssis pour la première fois au banc du gouvernement, « le plus jeune premier ministre de l’histoire de l’Italie » a déposé devant lui son iphone, un ipad et un macbook ; un attirail technophile digne de la saison 2 de « House of Cards » dont il est fan... C’est le 25 février 2014, le jour du vote de confiance du Sénat au nouveau gouvernement de Matteo Renzi, le début d’une nouvelle ère pour l’Italie. C’est la première fois que Apple fait son entrée au Sénat mais ce ne sont pas ces produits de placement tout droit sortis d’un Apple-store qui vont attirer l’attention des commentateurs et des photographes, mais un livre que Renzi a posé devant lui, bien en évidence : L’Arte di correre, de l’écrivain japonais Haruki Murakami (lire ici la critique du livre par Dominique Conil).