JUSTICELe pédophile Aurélien Jarrier condamné à 20 ans de prison

Le pédophile Aurélien Jarrier condamné à 20 ans de prison

JUSTICEAu dernier jour de son procès, il a reconnu avoir agressé ou violé 15 enfants...
Les magistrats de la cour d'assises des Alpes-Maritimes à l'ouverture du procès du pédophile Aurélien Jarrier, le 9 octobre 2014 au palais de justice de Nice
Les magistrats de la cour d'assises des Alpes-Maritimes à l'ouverture du procès du pédophile Aurélien Jarrier, le 9 octobre 2014 au palais de justice de Nice - Valery Hache AFP
Nicolas Beunaiche

N.Beu. avec AFP

Le pédophile récidiviste Aurélien Jarrier a été condamné vendredi à une peine de 20 ans de réclusion criminelle, assortie d'une période de sûreté des deux tiers, par la cour d'assises des Alpes-Maritimes qui l'a reconnu coupable de viols ou d'agressions de 15 victimes mineures.

Il a nié les accusation sur quatre victimes

Thierry Fusina, le président de la cour d'assises, a également prononcé à l'encontre de l'accusé une obligation de suivi socio-judiciaire pendant dix ans. Sortant de son mutisme quelques heures avant le verdict, au bout de deux semaines de procès, le pédophile Aurélien Jarrier a reconnu vendredi avoir agressé ou violé quinze enfants, mais a nié les accusations portant sur quatre victimes, au dernier jour de son procès devant la Cour d'assises des Alpes-Maritimes.

Précisant qu'il n'avait pas agressé quatre des enfants en les citant nommément, sur les 19 victimes identifiées par la procédure, Aurélien Jarrier a ajouté: «Pour les autres, c'était vrai et je leur demande pardon», a rapporté Me Isabelle Silvano, avocate d'une fratrie de victimes à la sortie de l'audience à huis clos. Aurélien Jarrier, qui s'est excusé auprès de ses avocats pour ses mensonges, a avoué avoir manipulé les familles afin de laisser libre cours à ses pulsions sur leurs enfants.

Une peine de 20 ans de prison requise

Il s'est également adressé tout particulièrement à l'une de ses plus anciennes victimes, présente durant tout le procès, en lui demandant pardon. «Il y a un masque qui tombe pour beaucoup de victimes, mais pas pour toutes», a commenté Me Sylvie Martin, autre avocate des parties civiles.

L'homme de 38 ans, réfugié dans le mutisme dès le quatrième jour d'un procès de plus de deux semaines, a pris la parole, en larmes, juste avant l'entrée en délibération du jury. Une dizaine de victimes ou parents de victimes sont sorties de la salle d'audience bouleversées. Le verdict doit être rendu dans l'après-midi.

Une peine maximale de vingt ans de réclusion, assortie d'une période de sûreté des deux tiers, a été requise jeudi à son encontre par l'avocat général Philippe Vique. Le représentant du ministère public a retenu toutes les charges établies par l'enquête pour l'ensemble des dix-neuf victimes recensées dans le Centre et les Alpes-Maritimes, qui étaient âgées de 4 à 15 ans au moment des faits.

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