EMPLOIEtre une femme est plutôt un atout pour entrer dans la vie active

Etre une femme est plutôt un atout pour entrer dans la vie active

EMPLOIsur les trois premières années de leur vie active, les diplômées du cru 2010 étaient moins au chômage que leurs comparses...
Jeune femme travaillant sur un ordinateur, illustration.
Jeune femme travaillant sur un ordinateur, illustration. - ANSOTTE/ISOPIX/SIPA
Delphine Bancaud

D.B.

Etre une femme serait-il un avantage pour entrer dans la vie active? C’est en tout cas vrai pour les jeunes diplômées du cru 2010, selon l’étude du Céreq Quand l'école est finie publiée ce jeudi. Celle-ci a analysé la trajectoire professionnelle des jeunes qui ont achevé leurs études en 2010, trois ans après leur entrée dans la vie active.

Frappés de plein fouet par la crise économique, 57% avaient un emploi au printemps 2013, la plupart à durée indéterminée. Un chiffre qui cache de grandes disparités, notamment liées au sexe des diplômés.

Gagnantes, mais pas partout

Car contrairement à ce que l’on pouvait observer pour les générations précédentes, la situation des jeunes femmes sur le marché du travail semble meilleure que celle des jeunes hommes.Tout d’abord parce que leur taux de chômage reste inférieur à celui des hommes sur les trois premières années de leur vie active: soit 20% au deuxième trimestre 2013 contre 23% pour les hommes. Une situation qui s’explique par le meilleur niveau de diplôme des femmes.

Pour autant, les jeunes femmes ne sont pas gagnantes sur tous les tableaux professionnellement. Car selon le Cereq, à diplôme égal, elles ont un taux de chômage plus élevé, et leur salaire est inférieur. Et elles subissent plus que les hommes le temps partiel contraint. Enfin, la qualité des emplois qui leur sont proposés est généralement moindre, puisqu’elles sont moins souvent embauchées en emploi à durée indéterminée.

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