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AFFAIRESEcoutes de Sarkozy: Ce qu'a dit l'ex-chef de l'Etat en garde à vue

Ecoutes de Sarkozy: Ce qu'a dit l'ex-chef de l'Etat en garde à vue

AFFAIRESNicolas Sarkozy avait été mis en examen le 1er juillet pour «corruption active, trafic d’influence actif et recel de violation du secret professionnel»...
L'ancien président Nicolas Sarkozy quitte son bureau parisien, le 19 septembre, jour de l'annonce de son retour politique
L'ancien président Nicolas Sarkozy quitte son bureau parisien, le 19 septembre, jour de l'annonce de son retour politique - Joel Saget AFP
Romain Scotto

R.S.

Alors qu'il a officialisé son retour en politique dimanche soir, sur le plateau de France 2, Nicolas Sarkozy doit aussi gérer les affaires dans lesquelles son nom apparaît. France Inter, France 3 et Libération publient mardi le compte rendu de sa garde à vue, le 1er juillet dernier dans les locaux de la PJ de Nanterre. Il avait par la suite été mis en examen pour «corruption active, trafic d’influence actif et recel de violation du secret professionnel».

Il est reproché au candidat à la présidence de l'UMP d'avoir tenté de corrompre un haut magistrat de la Cour de cassation. Pour la chef de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), Christine Dufau, le trafic d'influence ne fait pas de doute: «Les conversations enregistrées entre Thierry Herzog, Nicolas Sarkozy et Gilbert Azibert sont claires sur leurs intentions, et leurs propos ne suscitent pas d’interrogation quant à leur volonté et leurs attentes : Gilbert Azibert est sollicité pour obtenir des informations et démarcher des conseillers à la Cour de cassation. En contrepartie, Nicolas Sarkozy accepte de l’aider à obtenir un poste à Monaco. Ces faits sont constitutifs du trafic d’influence, qui rappelons-le, prévoit l’influence réelle ou supposée.»

«M'humilier publiquement»

Un peu plus tôt, voici comment sa garde à vue avait commencé: « Je veux dire que la mesure de garde à vue retenue contre moi porte atteinte à mes droits, pour la raison simple et spécifique qu’elle sera connue de la presse instantanément, aurait déclaré Nicolas Sarkozy, comme le raconte France Inter. Deuxièmement, je ne suis pas un justiciable au-dessus des autres, je dois répondre aux questions qu’on doit me poser. Je ne me suis jamais soustrait à mes obligations. Quand l'enquêteur m’a téléphoné pour fixer la date et l’heure, j’ai répondu «Oui» sans discuter, ou demander quoi que ce soit. Me mettre en garde à vue correspond à la volonté de m’humilier publiquement. Je ne suis pas un justiciable en dessous des autres. J’ai le droit à une justice impartiale.»

Après 9h d'audition, Nicolas Sarkozy aurait quitté sa garde à vue dans un climat tendu. L’un des enquêteurs lui aurait alors posé une dernière question sur une conversation téléphonique avec son avocat Thierry Herzog, le 1er février 2014, sur sa ligne au nom de «Paul Bismuth». L'ancien président semblait inquiet par rapport à une éventuelle perquisition à son domicile dans l'affaire libyenne. Mais son avocat l'aurait immédiatement rassuré.

«À ma connaissance, je ne suis pas dans le grand banditisme»

Voici la retranscription de l'échange entre Sarkozy et l'enquêteur, dévoilée par France Inter: - Que cachent ces techniques de langage codé fréquemment utilisées par le grand banditisme si ce n’est une recherche privilégiée dont la communication est pénalement réprimée? demande le policier qui interroge Nicolas Sarkozy.

«À ma connaissance, je ne suis pas dans le grand banditisme, rétorque l’ancien chef de l’Etat. Et je n’ai pas l’intention d’entamer une nouvelle carrière. Quant à Thierry Herzog, avec plus de trente ans d’ancienneté, il connaît beaucoup de gens avec qui il a sa propre manière de communiquer (...) Pour conclure, j’ai choisi de répondre à vos questions avec le plus d’honnêteté possible, le plus de précision possible, pour que la vérité soit approchée le mieux possible, déclare Nicolas Sarkozy aux enquêteurs. J’aurais pu avoir une autre attitude compte tenu des craintes que j’ai évoquées au début de mon interrogatoire sur la partialité de la justice et surtout sur la violation des droits de la défense que constitue à mes yeux la retranscription des écoutes entre mon avocat et moi. J’ai passé outre tout cela par respect pour l’institution que vous représentez et parce que je vous demande de me croire: je n’ai rien à cacher.»


Il est reproché au candidat à la présidence de l'UMP d'avoir tenté de corrompre un haut magistrat de la Cour de cassation. Pour la chef de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), Christine Dufau, le trafic d'influence ne fait pas de doute: «Les conversations enregistrées entre Thierry Herzog, Nicolas Sarkozy et Gilbert Azibert sont claires sur leurs intentions, et leurs propos ne suscitent pas d’interrogation quant à leur volonté et leurs attentes : Gilbert Azibert est sollicité pour obtenir des informations et démarcher des conseillers à la Cour de cassation. En contrepartie, Nicolas Sarkozy accepte de l’aider à obtenir un poste à Monaco. Ces faits sont constitutifs du trafic d’influence, qui rappelons-le, prévoit l’influence réelle ou supposée.»

«M'humilier publiquement»

Un peu plus tôt, voici comment sa garde à vue avait commencé: « Je veux dire que la mesure de garde à vue retenue contre moi porte atteinte à mes droits, pour la raison simple et spécifique qu’elle sera connue de la presse instantanément, aurait déclaré Nicolas Sarkozy, comme le raconte France Inter. Deuxièmement, je ne suis pas un justiciable au-dessus des autres, je dois répondre aux questions qu’on doit me poser. Je ne me suis jamais soustrait à mes obligations. Quand l'enquêteur m’a téléphoné pour fixer la date et l’heure, j’ai répondu «Oui» sans discuter, ou demander quoi que ce soit. Me mettre en garde à vue correspond à la volonté de m’humilier publiquement. Je ne suis pas un justiciable en dessous des autres. J’ai le droit à une justice impartiale.»

Après 9h d'audition, Nicolas Sarkozy aurait quitté sa garde à vue dans un climat tendu. L’un des enquêteurs lui aurait alors posé une dernière question sur une conversation téléphonique avec son avocat Thierry Herzog, le 1er février 2014, sur sa ligne au nom de «Paul Bismuth». L'ancien président semblait inquiet par rapport à une éventuelle perquisition à son domicile dans l'affaire libyenne. Mais son avocat l'aurait immédiatement rassuré.

«À ma connaissance, je ne suis pas dans le grand banditisme»

Voici la retranscription de l'échange entre Sarkozy et l'enquêteur, dévoilée par France Inter: - Que cachent ces techniques de langage codé fréquemment utilisées par le grand banditisme si ce n’est une recherche privilégiée dont la communication est pénalement réprimée? demande le policier qui interroge Nicolas Sarkozy.

«À ma connaissance, je ne suis pas dans le grand banditisme, rétorque l’ancien chef de l’Etat. Et je n’ai pas l’intention d’entamer une nouvelle carrière. Quant à Thierry Herzog, avec plus de trente ans d’ancienneté, il connaît beaucoup de gens avec qui il a sa propre manière de communiquer (...) Pour conclure, j’ai choisi de répondre à vos questions avec le plus d’honnêteté possible, le plus de précision possible, pour que la vérité soit approchée le mieux possible, déclare Nicolas Sarkozy aux enquêteurs. J’aurais pu avoir une autre attitude compte tenu des craintes que j’ai évoquées au début de mon interrogatoire sur la partialité de la justice et surtout sur la violation des droits de la défense que constitue à mes yeux la retranscription des écoutes entre mon avocat et moi. J’ai passé outre tout cela par respect pour l’institution que vous représentez et parce que je vous demande de me croire: je n’ai rien à cacher.»


Il est reproché au candidat à la présidence de l'UMP d'avoir tenté de corrompre un haut magistrat de la Cour de cassation. Pour la chef de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), Christine Dufau, le trafic d'influence ne fait pas de doute: «Les conversations enregistrées entre Thierry Herzog, Nicolas Sarkozy et Gilbert Azibert sont claires sur leurs intentions, et leurs propos ne suscitent pas d’interrogation quant à leur volonté et leurs attentes : Gilbert Azibert est sollicité pour obtenir des informations et démarcher des conseillers à la Cour de cassation. En contrepartie, Nicolas Sarkozy accepte de l’aider à obtenir un poste à Monaco. Ces faits sont constitutifs du trafic d’influence, qui rappelons-le, prévoit l’influence réelle ou supposée.»

«M'humilier publiquement»

Un peu plus tôt, voici comment sa garde à vue avait commencé: « Je veux dire que la mesure de garde à vue retenue contre moi porte atteinte à mes droits, pour la raison simple et spécifique qu’elle sera connue de la presse instantanément, aurait déclaré Nicolas Sarkozy, comme le raconte France Inter. Deuxièmement, je ne suis pas un justiciable au-dessus des autres, je dois répondre aux questions qu’on doit me poser. Je ne me suis jamais soustrait à mes obligations. Quand l'enquêteur m’a téléphoné pour fixer la date et l’heure, j’ai répondu «Oui» sans discuter, ou demander quoi que ce soit. Me mettre en garde à vue correspond à la volonté de m’humilier publiquement. Je ne suis pas un justiciable en dessous des autres. J’ai le droit à une justice impartiale.»

Après 9h d'audition, Nicolas Sarkozy aurait quitté sa garde à vue dans un climat tendu. L’un des enquêteurs lui aurait alors posé une dernière question sur une conversation téléphonique avec son avocat Thierry Herzog, le 1er février 2014, sur sa ligne au nom de «Paul Bismuth». L'ancien président semblait inquiet par rapport à une éventuelle perquisition à son domicile dans l'affaire libyenne. Mais son avocat l'aurait immédiatement rassuré.

«À ma connaissance, je ne suis pas dans le grand banditisme»

Voici la retranscription de l'échange entre Sarkozy et l'enquêteur, dévoilée par France Inter: - Que cachent ces techniques de langage codé fréquemment utilisées par le grand banditisme si ce n’est une recherche privilégiée dont la communication est pénalement réprimée? demande le policier qui interroge Nicolas Sarkozy.

«À ma connaissance, je ne suis pas dans le grand banditisme, rétorque l’ancien chef de l’Etat. Et je n’ai pas l’intention d’entamer une nouvelle carrière. Quant à Thierry Herzog, avec plus de trente ans d’ancienneté, il connaît beaucoup de gens avec qui il a sa propre manière de communiquer (...) Pour conclure, j’ai choisi de répondre à vos questions avec le plus d’honnêteté possible, le plus de précision possible, pour que la vérité soit approchée le mieux possible, déclare Nicolas Sarkozy aux enquêteurs. J’aurais pu avoir une autre attitude compte tenu des craintes que j’ai évoquées au début de mon interrogatoire sur la partialité de la justice et surtout sur la violation des droits de la défense que constitue à mes yeux la retranscription des écoutes entre mon avocat et moi. J’ai passé outre tout cela par respect pour l’institution que vous représentez et parce que je vous demande de me croire: je n’ai rien à cacher.»

le raconte France Inter

Il est reproché au candidat à la présidence de l'UMP d'avoir tenté de corrompre un haut magistrat de la Cour de cassation. Pour la chef de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), Christine Dufau, le trafic d'influence ne fait pas de doute: «Les conversations enregistrées entre Thierry Herzog, Nicolas Sarkozy et Gilbert Azibert sont claires sur leurs intentions, et leurs propos ne suscitent pas d’interrogation quant à leur volonté et leurs attentes : Gilbert Azibert est sollicité pour obtenir des informations et démarcher des conseillers à la Cour de cassation. En contrepartie, Nicolas Sarkozy accepte de l’aider à obtenir un poste à Monaco. Ces faits sont constitutifs du trafic d’influence, qui rappelons-le, prévoit l’influence réelle ou supposée.»

«M'humilier publiquement»

Un peu plus tôt, voici comment sa garde à vue avait commencé: « Je veux dire que la mesure de garde à vue retenue contre moi porte atteinte à mes droits, pour la raison simple et spécifique qu’elle sera connue de la presse instantanément, aurait déclaré Nicolas Sarkozy, comme le raconte France Inter. Deuxièmement, je ne suis pas un justiciable au-dessus des autres, je dois répondre aux questions qu’on doit me poser. Je ne me suis jamais soustrait à mes obligations. Quand l'enquêteur m’a téléphoné pour fixer la date et l’heure, j’ai répondu «Oui» sans discuter, ou demander quoi que ce soit. Me mettre en garde à vue correspond à la volonté de m’humilier publiquement. Je ne suis pas un justiciable en dessous des autres. J’ai le droit à une justice impartiale.»

Après 9h d'audition, Nicolas Sarkozy aurait quitté sa garde à vue dans un climat tendu. L’un des enquêteurs lui aurait alors posé une dernière question sur une conversation téléphonique avec son avocat Thierry Herzog, le 1er février 2014, sur sa ligne au nom de «Paul Bismuth». L'ancien président semblait inquiet par rapport à une éventuelle perquisition à son domicile dans l'affaire libyenne. Mais son avocat l'aurait immédiatement rassuré.

«À ma connaissance, je ne suis pas dans le grand banditisme»

Voici la retranscription de l'échange entre Sarkozy et l'enquêteur, dévoilée par France Inter: - Que cachent ces techniques de langage codé fréquemment utilisées par le grand banditisme si ce n’est une recherche privilégiée dont la communication est pénalement réprimée? demande le policier qui interroge Nicolas Sarkozy.

«À ma connaissance, je ne suis pas dans le grand banditisme, rétorque l’ancien chef de l’Etat. Et je n’ai pas l’intention d’entamer une nouvelle carrière. Quant à Thierry Herzog, avec plus de trente ans d’ancienneté, il connaît beaucoup de gens avec qui il a sa propre manière de communiquer (...) Pour conclure, j’ai choisi de répondre à vos questions avec le plus d’honnêteté possible, le plus de précision possible, pour que la vérité soit approchée le mieux possible, déclare Nicolas Sarkozy aux enquêteurs. J’aurais pu avoir une autre attitude compte tenu des craintes que j’ai évoquées au début de mon interrogatoire sur la partialité de la justice et surtout sur la violation des droits de la défense que constitue à mes yeux la retranscription des écoutes entre mon avocat et moi. J’ai passé outre tout cela par respect pour l’institution que vous représentez et parce que je vous demande de me croire: je n’ai rien à cacher.»


Il est reproché au candidat à la présidence de l'UMP d'avoir tenté de corrompre un haut magistrat de la Cour de cassation. Pour la chef de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), Christine Dufau, le trafic d'influence ne fait pas de doute: «Les conversations enregistrées entre Thierry Herzog, Nicolas Sarkozy et Gilbert Azibert sont claires sur leurs intentions, et leurs propos ne suscitent pas d’interrogation quant à leur volonté et leurs attentes : Gilbert Azibert est sollicité pour obtenir des informations et démarcher des conseillers à la Cour de cassation. En contrepartie, Nicolas Sarkozy accepte de l’aider à obtenir un poste à Monaco. Ces faits sont constitutifs du trafic d’influence, qui rappelons-le, prévoit l’influence réelle ou supposée.»

«M'humilier publiquement»

Un peu plus tôt, voici comment sa garde à vue avait commencé: « Je veux dire que la mesure de garde à vue retenue contre moi porte atteinte à mes droits, pour la raison simple et spécifique qu’elle sera connue de la presse instantanément, aurait déclaré Nicolas Sarkozy, comme le raconte France Inter. Deuxièmement, je ne suis pas un justiciable au-dessus des autres, je dois répondre aux questions qu’on doit me poser. Je ne me suis jamais soustrait à mes obligations. Quand l'enquêteur m’a téléphoné pour fixer la date et l’heure, j’ai répondu «Oui» sans discuter, ou demander quoi que ce soit. Me mettre en garde à vue correspond à la volonté de m’humilier publiquement. Je ne suis pas un justiciable en dessous des autres. J’ai le droit à une justice impartiale.»

Après 9h d'audition, Nicolas Sarkozy aurait quitté sa garde à vue dans un climat tendu. L’un des enquêteurs lui aurait alors posé une dernière question sur une conversation téléphonique avec son avocat Thierry Herzog, le 1er février 2014, sur sa ligne au nom de «Paul Bismuth». L'ancien président semblait inquiet par rapport à une éventuelle perquisition à son domicile dans l'affaire libyenne. Mais son avocat l'aurait immédiatement rassuré.

«À ma connaissance, je ne suis pas dans le grand banditisme»

Voici la retranscription de l'échange entre Sarkozy et l'enquêteur, dévoilée par France Inter: - Que cachent ces techniques de langage codé fréquemment utilisées par le grand banditisme si ce n’est une recherche privilégiée dont la communication est pénalement réprimée? demande le policier qui interroge Nicolas Sarkozy.

«À ma connaissance, je ne suis pas dans le grand banditisme, rétorque l’ancien chef de l’Etat. Et je n’ai pas l’intention d’entamer une nouvelle carrière. Quant à Thierry Herzog, avec plus de trente ans d’ancienneté, il connaît beaucoup de gens avec qui il a sa propre manière de communiquer (...) Pour conclure, j’ai choisi de répondre à vos questions avec le plus d’honnêteté possible, le plus de précision possible, pour que la vérité soit approchée le mieux possible, déclare Nicolas Sarkozy aux enquêteurs. J’aurais pu avoir une autre attitude compte tenu des craintes que j’ai évoquées au début de mon interrogatoire sur la partialité de la justice et surtout sur la violation des droits de la défense que constitue à mes yeux la retranscription des écoutes entre mon avocat et moi. J’ai passé outre tout cela par respect pour l’institution que vous représentez et parce que je vous demande de me croire: je n’ai rien à cacher.»


Il est reproché au candidat à la présidence de l'UMP d'avoir tenté de corrompre un haut magistrat de la Cour de cassation. Pour la chef de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), Christine Dufau, le trafic d'influence ne fait pas de doute: «Les conversations enregistrées entre Thierry Herzog, Nicolas Sarkozy et Gilbert Azibert sont claires sur leurs intentions, et leurs propos ne suscitent pas d’interrogation quant à leur volonté et leurs attentes : Gilbert Azibert est sollicité pour obtenir des informations et démarcher des conseillers à la Cour de cassation. En contrepartie, Nicolas Sarkozy accepte de l’aider à obtenir un poste à Monaco. Ces faits sont constitutifs du trafic d’influence, qui rappelons-le, prévoit l’influence réelle ou supposée.»

«M'humilier publiquement»

Un peu plus tôt, voici comment sa garde à vue avait commencé: « Je veux dire que la mesure de garde à vue retenue contre moi porte atteinte à mes droits, pour la raison simple et spécifique qu’elle sera connue de la presse instantanément, aurait déclaré Nicolas Sarkozy, comme le raconte France Inter. Deuxièmement, je ne suis pas un justiciable au-dessus des autres, je dois répondre aux questions qu’on doit me poser. Je ne me suis jamais soustrait à mes obligations. Quand l'enquêteur m’a téléphoné pour fixer la date et l’heure, j’ai répondu «Oui» sans discuter, ou demander quoi que ce soit. Me mettre en garde à vue correspond à la volonté de m’humilier publiquement. Je ne suis pas un justiciable en dessous des autres. J’ai le droit à une justice impartiale.»

Après 9h d'audition, Nicolas Sarkozy aurait quitté sa garde à vue dans un climat tendu. L’un des enquêteurs lui aurait alors posé une dernière question sur une conversation téléphonique avec son avocat Thierry Herzog, le 1er février 2014, sur sa ligne au nom de «Paul Bismuth». L'ancien président semblait inquiet par rapport à une éventuelle perquisition à son domicile dans l'affaire libyenne. Mais son avocat l'aurait immédiatement rassuré.

«À ma connaissance, je ne suis pas dans le grand banditisme»

Voici la retranscription de l'échange entre Sarkozy et l'enquêteur, dévoilée par France Inter: - Que cachent ces techniques de langage codé fréquemment utilisées par le grand banditisme si ce n’est une recherche privilégiée dont la communication est pénalement réprimée? demande le policier qui interroge Nicolas Sarkozy.

«À ma connaissance, je ne suis pas dans le grand banditisme, rétorque l’ancien chef de l’Etat. Et je n’ai pas l’intention d’entamer une nouvelle carrière. Quant à Thierry Herzog, avec plus de trente ans d’ancienneté, il connaît beaucoup de gens avec qui il a sa propre manière de communiquer (...) Pour conclure, j’ai choisi de répondre à vos questions avec le plus d’honnêteté possible, le plus de précision possible, pour que la vérité soit approchée le mieux possible, déclare Nicolas Sarkozy aux enquêteurs. J’aurais pu avoir une autre attitude compte tenu des craintes que j’ai évoquées au début de mon interrogatoire sur la partialité de la justice et surtout sur la violation des droits de la défense que constitue à mes yeux la retranscription des écoutes entre mon avocat et moi. J’ai passé outre tout cela par respect pour l’institution que vous représentez et parce que je vous demande de me croire: je n’ai rien à cacher.»


Il est reproché au candidat à la présidence de l'UMP d'avoir tenté de corrompre un haut magistrat de la Cour de cassation. Pour la chef de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), Christine Dufau, le trafic d'influence ne fait pas de doute: «Les conversations enregistrées entre Thierry Herzog, Nicolas Sarkozy et Gilbert Azibert sont claires sur leurs intentions, et leurs propos ne suscitent pas d’interrogation quant à leur volonté et leurs attentes : Gilbert Azibert est sollicité pour obtenir des informations et démarcher des conseillers à la Cour de cassation. En contrepartie, Nicolas Sarkozy accepte de l’aider à obtenir un poste à Monaco. Ces faits sont constitutifs du trafic d’influence, qui rappelons-le, prévoit l’influence réelle ou supposée.»

«M'humilier publiquement»

Un peu plus tôt, voici comment sa garde à vue avait commencé: « Je veux dire que la mesure de garde à vue retenue contre moi porte atteinte à mes droits, pour la raison simple et spécifique qu’elle sera connue de la presse instantanément, aurait déclaré Nicolas Sarkozy, comme le raconte France Inter. Deuxièmement, je ne suis pas un justiciable au-dessus des autres, je dois répondre aux questions qu’on doit me poser. Je ne me suis jamais soustrait à mes obligations. Quand l'enquêteur m’a téléphoné pour fixer la date et l’heure, j’ai répondu «Oui» sans discuter, ou demander quoi que ce soit. Me mettre en garde à vue correspond à la volonté de m’humilier publiquement. Je ne suis pas un justiciable en dessous des autres. J’ai le droit à une justice impartiale.»

Après 9h d'audition, Nicolas Sarkozy aurait quitté sa garde à vue dans un climat tendu. L’un des enquêteurs lui aurait alors posé une dernière question sur une conversation téléphonique avec son avocat Thierry Herzog, le 1er février 2014, sur sa ligne au nom de «Paul Bismuth». L'ancien président semblait inquiet par rapport à une éventuelle perquisition à son domicile dans l'affaire libyenne. Mais son avocat l'aurait immédiatement rassuré.

«À ma connaissance, je ne suis pas dans le grand banditisme»

Voici la retranscription de l'échange entre Sarkozy et l'enquêteur, dévoilée par France Inter: - Que cachent ces techniques de langage codé fréquemment utilisées par le grand banditisme si ce n’est une recherche privilégiée dont la communication est pénalement réprimée? demande le policier qui interroge Nicolas Sarkozy.

«À ma connaissance, je ne suis pas dans le grand banditisme, rétorque l’ancien chef de l’Etat. Et je n’ai pas l’intention d’entamer une nouvelle carrière. Quant à Thierry Herzog, avec plus de trente ans d’ancienneté, il connaît beaucoup de gens avec qui il a sa propre manière de communiquer (...) Pour conclure, j’ai choisi de répondre à vos questions avec le plus d’honnêteté possible, le plus de précision possible, pour que la vérité soit approchée le mieux possible, déclare Nicolas Sarkozy aux enquêteurs. J’aurais pu avoir une autre attitude compte tenu des craintes que j’ai évoquées au début de mon interrogatoire sur la partialité de la justice et surtout sur la violation des droits de la défense que constitue à mes yeux la retranscription des écoutes entre mon avocat et moi. J’ai passé outre tout cela par respect pour l’institution que vous représentez et parce que je vous demande de me croire: je n’ai rien à cacher.»

dévoilée par France Inter

Il est reproché au candidat à la présidence de l'UMP d'avoir tenté de corrompre un haut magistrat de la Cour de cassation. Pour la chef de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), Christine Dufau, le trafic d'influence ne fait pas de doute: «Les conversations enregistrées entre Thierry Herzog, Nicolas Sarkozy et Gilbert Azibert sont claires sur leurs intentions, et leurs propos ne suscitent pas d’interrogation quant à leur volonté et leurs attentes : Gilbert Azibert est sollicité pour obtenir des informations et démarcher des conseillers à la Cour de cassation. En contrepartie, Nicolas Sarkozy accepte de l’aider à obtenir un poste à Monaco. Ces faits sont constitutifs du trafic d’influence, qui rappelons-le, prévoit l’influence réelle ou supposée.»

«M'humilier publiquement»

Un peu plus tôt, voici comment sa garde à vue avait commencé: « Je veux dire que la mesure de garde à vue retenue contre moi porte atteinte à mes droits, pour la raison simple et spécifique qu’elle sera connue de la presse instantanément, aurait déclaré Nicolas Sarkozy, comme le raconte France Inter. Deuxièmement, je ne suis pas un justiciable au-dessus des autres, je dois répondre aux questions qu’on doit me poser. Je ne me suis jamais soustrait à mes obligations. Quand l'enquêteur m’a téléphoné pour fixer la date et l’heure, j’ai répondu «Oui» sans discuter, ou demander quoi que ce soit. Me mettre en garde à vue correspond à la volonté de m’humilier publiquement. Je ne suis pas un justiciable en dessous des autres. J’ai le droit à une justice impartiale.»

Après 9h d'audition, Nicolas Sarkozy aurait quitté sa garde à vue dans un climat tendu. L’un des enquêteurs lui aurait alors posé une dernière question sur une conversation téléphonique avec son avocat Thierry Herzog, le 1er février 2014, sur sa ligne au nom de «Paul Bismuth». L'ancien président semblait inquiet par rapport à une éventuelle perquisition à son domicile dans l'affaire libyenne. Mais son avocat l'aurait immédiatement rassuré.

«À ma connaissance, je ne suis pas dans le grand banditisme»

Voici la retranscription de l'échange entre Sarkozy et l'enquêteur, dévoilée par France Inter: - Que cachent ces techniques de langage codé fréquemment utilisées par le grand banditisme si ce n’est une recherche privilégiée dont la communication est pénalement réprimée? demande le policier qui interroge Nicolas Sarkozy.

«À ma connaissance, je ne suis pas dans le grand banditisme, rétorque l’ancien chef de l’Etat. Et je n’ai pas l’intention d’entamer une nouvelle carrière. Quant à Thierry Herzog, avec plus de trente ans d’ancienneté, il connaît beaucoup de gens avec qui il a sa propre manière de communiquer (...) Pour conclure, j’ai choisi de répondre à vos questions avec le plus d’honnêteté possible, le plus de précision possible, pour que la vérité soit approchée le mieux possible, déclare Nicolas Sarkozy aux enquêteurs. J’aurais pu avoir une autre attitude compte tenu des craintes que j’ai évoquées au début de mon interrogatoire sur la partialité de la justice et surtout sur la violation des droits de la défense que constitue à mes yeux la retranscription des écoutes entre mon avocat et moi. J’ai passé outre tout cela par respect pour l’institution que vous représentez et parce que je vous demande de me croire: je n’ai rien à cacher.»


Il est reproché au candidat à la présidence de l'UMP d'avoir tenté de corrompre un haut magistrat de la Cour de cassation. Pour la chef de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), Christine Dufau, le trafic d'influence ne fait pas de doute: «Les conversations enregistrées entre Thierry Herzog, Nicolas Sarkozy et Gilbert Azibert sont claires sur leurs intentions, et leurs propos ne suscitent pas d’interrogation quant à leur volonté et leurs attentes : Gilbert Azibert est sollicité pour obtenir des informations et démarcher des conseillers à la Cour de cassation. En contrepartie, Nicolas Sarkozy accepte de l’aider à obtenir un poste à Monaco. Ces faits sont constitutifs du trafic d’influence, qui rappelons-le, prévoit l’influence réelle ou supposée.»

«M'humilier publiquement»

Un peu plus tôt, voici comment sa garde à vue avait commencé: « Je veux dire que la mesure de garde à vue retenue contre moi porte atteinte à mes droits, pour la raison simple et spécifique qu’elle sera connue de la presse instantanément, aurait déclaré Nicolas Sarkozy, comme le raconte France Inter. Deuxièmement, je ne suis pas un justiciable au-dessus des autres, je dois répondre aux questions qu’on doit me poser. Je ne me suis jamais soustrait à mes obligations. Quand l'enquêteur m’a téléphoné pour fixer la date et l’heure, j’ai répondu «Oui» sans discuter, ou demander quoi que ce soit. Me mettre en garde à vue correspond à la volonté de m’humilier publiquement. Je ne suis pas un justiciable en dessous des autres. J’ai le droit à une justice impartiale.»

Après 9h d'audition, Nicolas Sarkozy aurait quitté sa garde à vue dans un climat tendu. L’un des enquêteurs lui aurait alors posé une dernière question sur une conversation téléphonique avec son avocat Thierry Herzog, le 1er février 2014, sur sa ligne au nom de «Paul Bismuth». L'ancien président semblait inquiet par rapport à une éventuelle perquisition à son domicile dans l'affaire libyenne. Mais son avocat l'aurait immédiatement rassuré.

«À ma connaissance, je ne suis pas dans le grand banditisme»

Voici la retranscription de l'échange entre Sarkozy et l'enquêteur, dévoilée par France Inter: - Que cachent ces techniques de langage codé fréquemment utilisées par le grand banditisme si ce n’est une recherche privilégiée dont la communication est pénalement réprimée? demande le policier qui interroge Nicolas Sarkozy.

«À ma connaissance, je ne suis pas dans le grand banditisme, rétorque l’ancien chef de l’Etat. Et je n’ai pas l’intention d’entamer une nouvelle carrière. Quant à Thierry Herzog, avec plus de trente ans d’ancienneté, il connaît beaucoup de gens avec qui il a sa propre manière de communiquer (...) Pour conclure, j’ai choisi de répondre à vos questions avec le plus d’honnêteté possible, le plus de précision possible, pour que la vérité soit approchée le mieux possible, déclare Nicolas Sarkozy aux enquêteurs. J’aurais pu avoir une autre attitude compte tenu des craintes que j’ai évoquées au début de mon interrogatoire sur la partialité de la justice et surtout sur la violation des droits de la défense que constitue à mes yeux la retranscription des écoutes entre mon avocat et moi. J’ai passé outre tout cela par respect pour l’institution que vous représentez et parce que je vous demande de me croire: je n’ai rien à cacher.»

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