MONDEUkraine: Washington prêt à imposer de nouvelles sanctions contre Moscou
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Ukraine: Washington prêt à imposer de nouvelles sanctions contre Moscou

MONDELa présence de soldats russes en Ukraine, toujours démentie par Moscou, est au coeur des tensions dans l'Est du pays...
Les forces ukrainiennes gardent un check-point à l'Est du pays, le 28 août 2014.
Les forces ukrainiennes gardent un check-point à l'Est du pays, le 28 août 2014. - Sergei Grits/AP/SIPA
Audrey Chauvet

Audrey Chauvet

22h18

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21h01

Moscou «doit cesser de mentir et d'alimenter le conflit», estime l'ONU «La Russie doit cesser de mentir et d'alimenter le conflit» dans l'Est de l'Ukraine, a déclaré jeudi l'ambassadrice américaine à l'ONU Samantha Power devant le Conseil de sécurité réuni en urgence.

Samantha Power a dressé devant le Conseil une longue liste des indices montrant une implication directe des forces russes aux côtés des séparatistes prorusses, affirmant que «face à cette menace, ne pas agir coûterait trop cher».

20h29

Washington prêt à imposer de nouvelles sanctions contre Moscou Les Etats-Unis se sont dits prêts jeudi à imposer de nouvelles sanctions contre la Russie accusée d'intervention militaire directe en Ukraine.

«Nous avons des outils et des sanctions que nous pouvons certainement choisir de mettre en oeuvre», a déclaré la porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki, disant aussi que Washington «n'avait exclu aucune option» quant à une éventuelle aide militaire américaine qui serait apportée à Kiev.

19h32

Washington envoie des chars en l'Europe de l'Est pour des exercices Les Etats-Unis vont envoyer des chars et des soldats en Europe de l'Est pour tenter de rassurer leurs alliés de l'Otan qui s'inquiètent de l'incursion de la Russie en Ukraine, ont indiqué jeudi des responsables du Pentagone. Environ 600 soldats de la 1ère brigade de la 1ère division de cavalerie doivent être déployés en octobre en Pologne et dans les pays baltes pour des exercices avec des membres de l'Alliance atlantique, en remplacement de parachutistes de la 173ème brigade aéroportée, a précisé une porte-parole du Pentagone, le lieutenant-colonel Vanessa Hillman. L'armée américaine a organisé une série d'exercices à la frontière Est des pays de l'Otan afin de rassurer ses alliés inquiets du soutien de la Russie aux séparatistes pro-russes en Ukraine.

19h30

Le déplacement des combats vers le sud serait une «escalade dangereuse», pour l'ONU Selon son porte-parole Stéphane Dujarric, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon «est inquiet concernant des informations selon lesquelles les combats dans l'est de l'Ukraine gagnent le sud, près de la Mer d'Azov et de la Russie». «Si cela était confirmé, il s'agirait d'une escalade dangereuse de la crise en Ukraine», a-t-il ajouté. Notant les récents entretiens à Minsk entre responsables russes, ukrainiens et européens, le secrétaire général souhaite «la poursuite de ces discussions pour parvenir à une issue pacifique du conflit», a expliqué son porte-parole.

19h27

Merkel: de «nouvelles sanctions» contre Moscou seront discutées par l'UE La chancelière allemande, Angela Merkel, a évoqué jeudi l'éventualité de «nouvelles sanctions» de l'Union Européenne contre la Russie, à l'avant-veille d'un Conseil européen et alors que les accusations d'incursion militaire russe en Ukraine se multiplient. La crise ukrainienne figurera samedi «à l'ordre du jour du Conseil» européen «et nous nous poserons la question: Comment réagir ?», a-t-elle indiqué à l'issue d'une conférence à Berlin consacrée aux Balkans. «Nous voulons une solution diplomatique», mais «nous devons aussi constater que la situation s'est encore dégradée ces derniers jours», a ajouté la chancelière.

19h24

L'Ukraine décide de relancer la conscription dans l'armée dès l'automne Les autorités ukrainiennes ont décidé jeudi de rétablir dès l'automne la conscription dans l'armée ukrainienne, confrontée depuis plus de quatre mois à un conflit meurtrier avec une rébellion prorusse armée dans l'Est. «Le Conseil national de sécurité et de défense a décidé de relancer la conscription dans l'armée ukrainienne à l'automne», a déclaré le chef du conseil, Mykhaïlo Koval, après une réunion d'urgence avec le président Petro Porochenko. L'Ukraine avait renoncé à la conscription il y a an.

18h54

Réunion d'urgence auprès de l'Otan vendredi matin L'Otan se réunira en urgence au niveau des ambassadeurs vendredi matin à Bruxelles, après les informations sur une entrée de troupes russes en Ukraine, a-t-on appris de source diplomatique. La réunion du Conseil de l'Atlantique Nord (NAC) débutera à 09H00 (07H00 GMT). Elle sera suivie d'une réunion de la Commission Otan-Ukraine, a-t-on précisé de même source.

18h30

Moscou dément la présence de troupes russes en Ukraine Le poker menteur continue. Le ministère russe de la Défense a démenti jeudi la présence de troupes russes dans l'est de l'Ukraine, alors que se multiplient les accusations d'intervention militaire russe en Ukraine. Ces accusations «n'ont aucun rapport avec la réalité», a indiqué un porte-parole, le général Igor Konachenkov, à l'agence de presse russe Interfax. «Nous avons pris note de ces fausses informations et nous sommes dans l'obligation de décevoir leurs auteurs outre-Atlantique et leurs quelques soutiens en Russie, il s'agit d'un front uni dans la diffamation du ministère russe de la Défense», a-t-il accusé.

18h13

15 civils tués dans les bombardements de Donetsk Quinze civils ont été tués jeudi dans les bombardements qui ont touché plusieurs quartiers du bastion prorusse de Donetsk dans l'est de l'Ukraine, ont annoncé les autorités municipales. Les tirs d'artillerie dans des quartiers de l'ouest, du nord et du nord-est ont endommagé les infrastructures de la ville, dont des immeubles résidentiels. Les autorités avaient précédemment annoncé jeudi la mort de 11 personnes dans les dernières 24 heures.

17h40

Renzi appelle Poutine pour dénoncer une «escalade intolérable». Le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, dont le pays préside actuellement l'Union européenne, a appelé jeudi le président russe Vladimir Poutine, pour dénoncer dans «l'entrée» des troupes russes en Ukraine une «escalade intolérable», dont les conséquences seraient très graves», rapporte un communiqué du Palais Chigi.

17h36

Les femmes de soldats russes demandent des explications Plusieurs dizaines d'épouses de soldats russes ont tenté de manifester jeudi pour exiger des autorités russes des explications sur le sort de leurs proches, alors que se multiplient les accusations d'intervention militaire russe en Ukraine.

Les jeunes femmes, la plupart âgées d'une vingtaine d'années, certaines venues accompagnées d'enfants en bas-âge, se sont rassemblées près de la base militaire du 331e régiment de la 98e division aéroportée, à Kostroma, à 330 kilomètres au nord de Moscou.

Mais les autorités russes leur ont interdit de brandir des banderoles, raconte à l'AFP Valeria Solokova, épouse de l'un des soldats du régiment. Aucune information ne filtre sur le sort des soldats partis de Kostroma, et les commandants du régiment refusent de confirmer qu'ils se battent en Ukraine.

17h25

La Russie s'expose à de «nouvelles conséquences», estime David Cameron «Je suis extrêmement préoccupé par les indices qui s'accumulent sur l'incursion à grande échelle de troupes russes dans le sud-est de l'Ukraine, en violation flagrante de la souveraineté de son voisin», a souligné David Cameron. «La communauté internationale a déjà averti la Russie du caractère totalement inacceptable et illicite qu'auraient des actes aussi provocateurs », a ajouté le Premier ministre, alors que le Conseil de sécurité de l'ONU doit tenir une réunion d'urgence sur la crise en Ukraine. «Le président Poutine a déclaré que la Russie était prête à trouver une solution pacifique au conflit, mais cela n'est pas crédible lorsque la Russie soutient en même temps des séparatistes prorusses en Ukraine avec des armes et des troupes», a encore affirmé Cameron. «C'est insuffisant d'engager des discussions à Minsk, alors que des chars russes continuent à franchir la frontière ukrainienne, a-t-il insisté. Ces activités doivent s'arrêter immédiatement. Nous appelons la Russie à prendre un cap différent et à trouver une solution politique à cette crise. Dans le cas contraire, la Russie s'expose à de nouvelles conséquences.»

16h18

Kiev affirme avoir combattu un groupe de reconnaissance venu de Crimée Les autorités ukrainiennes ont affirmé jeudi que ses forces avaient eu un accrochage avec un groupe de reconnaissance entré sur son territoire depuis la Crimée sous contrôle russe depuis mars. «Mercredi soir, les gardes-frontière de la région de Kherson (...) ont combattu un groupe de reconnaissance venu depuis la Crimée et a repoussé l'attaque», a indiqué le Conseil national de sécurité et de défense ukrainien dans un communiqué. La région de Kherson reliée à la Crimée par un isthme se trouve dans le sud de l'Ukraine. Elle n'a jusque là connu aucun combat depuis le début il y a plus de quatre mois du conflit entre rebelles prorusses et forces gouvernementales. Elles est située à plus de 400 km de la région de Donetsk (est), épicentre des combats.

15h55

Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU est prévue à 16h GMT (18h en France) Le Conseil de sécurité de l'ONU va tenir une réunion d'urgence sur la cries en Ukraine  à 16h GMT (18h en France), après les informations selon lesquels des troupes russes sont entrées en Ukraine. Cette réunion d'urgence a été demandée par la Lituanie alors que Kiev a demandé aux Occidentaux une aide militaire « d'envergure » face à l'entrée de troupes russes dans l'Est séparatiste, faisant craindre une guerre ouverte entre la Russie et l'Ukraine.

15h13

Pour GDF Suez, une coupure du gaz russe en Europe n'est «pas crédible» Le PDG de GDF Suez Gérard Mestrallet a jugé jeudi peu vraisemblable une interruption de l'approvisionnement de l'Europe en gaz naturel par la Russie, malgré l'escalade des tensions dans la crise ukrainienne. «Nous ne pensons pas crédible que la Russie coupe l'approvisionnement de l'Europe», a déclaré le patron du géant énergétique français en marge de l'université d'été du Medef à Jouy-en-Josas (Yvelines). «Celui de l'Ukraine, oui. Mais s'arrêter de vendre à ceux qui paient, ce n'est vraiment pas l'intérêt de la Russie», a-t-il précisé à quelques journalistes, en rappelant l'interdépendance de Bruxelles et Moscou sur le plan énergétique. «La Russie a un intérêt majeur à vendre ses hydrocarbures (...) à l'Europe. C'est son premier acheteur. Et l'Europe a intérêt à avoir dans sa panoplie de ressources énergétiques une part pour l'hydrocarbure d'origine russe», a-t-il expliqué. «Je pense fondamentalement (...) que la raison finira par l'emporter et que les relations entre l'Europe et la Russie finiront par s'établir sur des bases de coopérations, d'intérêts mutuels», a-t-il précisé.

14h59

Des mères de soldats russes interpellent les autorités pour savoir si leurs fils sont en Ukraine Des épouses et des mères de soldats russes comptaient manifester jeudi pour exiger des autorités russes des explications sur le sort de leurs proches, alors que se multiplient les accusations d'intervention militaire russe en Ukraine. Depuis quelques jours, des soldats du 331e régiment de la 98e division de parachutistes, basés à Kostroma, à 330 kilomètres au nord de Moscou, n'ont pas donné signe de vie à leurs proches. «Un Cargo-200 est arrivé à Kostroma hier», raconte à l'AFP l'épouse de l'un des parachutistes Valeria Sokolova, faisant référence aux camions militaires utilisés pour le transport de soldats tués. Mais aucune information ne filtre sur le sort de leurs proches, et les commandants du régiment refusent de discuter avec les familles. «La seule chose qu'ils acceptent de nous dire, c'est qu'ils ne sont pas en Russie», regrette Mme Sokolova. Selon la présidente du Comité des mères de soldats russes, Valentina Melnikova, citée jeudi par la chaîne de télévision d'opposition Dojd, près de 15.000 soldats russes combattent en Ukraine auprès des séparatistes prorusses.

14h44

Kiev demande à l'Europe «une aide militaire d'envergure» L'Ukraine a demandé jeudi à l'Union européenne de lui accorder une «aide militaire d'envergure» suite à une «invasion russe non-dissimulée», selon l'ambassadeur ukrainien auprès de l'Union européenne Konstiantyn Elisseïev. «Nous appelons à une session extraordinaire du Conseil européen le 30 août sur l'Ukraine (...). Assez de connivence et d'apaisement de l'agresseur. La solidarité doit se matérialiser par des sanctions significatives et une aide militaire et technique d'envergure», a déclaré M. Elisseïev selon la page Facebook de l'ambassade ukrainienne auprès de l'UE.

14h42

L'Union européenne est «extrêmement préoccupée» par les informations sur l'entrée de troupes russes en Ukraine L'Union européenne s'est dite jeudi «extrêmement préoccupée» par les informations sur une incursion des forces russes en Ukraine. «Nous sommes extrêmement préoccupés par les derniers développements, notamment les informations sur le terrain», a déclaré au cours d'un point de presse Maja Kocijancic, porte-parole du service diplomatique de l'UE, alors que Kiev a affirmé que des «troupes russes» avaient pris le contrôle de la ville frontalière de Novoazovsk.

14h41

Selon l'ambassadeur russe à l'OSCE, il n'y a «pas de soldats russes» en Ukraine Il n'y a «pas de soldats russes» en Ukraine, a déclaré l'ambassadeur russe à l'OSCE Andreï Kelin à l'issue d'une réunion de l'organisation à Vienne jeudi, alors que Kiev dénonce «une invasion directe». «Il n'y a qu'une unité» d'une «dizaine» de «soldats russes ayant traversé la frontière de façon non intentionnelle il y a deux jours», a poursuivi le diplomate, en référence aux militaires dont Kiev avait annoncé l'arrestation mardi.

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