dimanche 20 avril 2014

Politiciens, fonctionnaires, 2 poids, 2 mesures

Au hasard de mes pérégrinations sur le web, j'ai visité une page de l'excellent site Service-Public.fr intitulée "Quelles sont les conditions d'accès à la fonction publique ?".

J'y ai appris que pour devenir fonctionnaire en France, il est nécessaire, entre autres exigences, de ne pas avoir fait l'objet de condamnations inscrites au bulletin numéro 2 du casier judiciaire.
Autrement dit, pour pouvoir enseigner la métallurgie dans un lycée technique, mieux vaut ne jamais avoir fait de tôle.

Sensiblement dans le même temps, les gazettes nous apprenaient que Jean-Christophe Cambadélis, jusqu'alors député sériel de Paris, remplaçait à la direction du parti socialiste un apparatchik nommé Désir, promu au gouvernement pour avoir conduit son mouvement à une déculottée en règle aux dernières élections.

Une rapide lecture de la biographie du nouveau numéro 1 socialiste sur Wikipedia nous indique que cet élu répétitif a été condamné, en 2000, à 5 mois de prison avec sursis et 100 000 francs d'amende puis, en 2006, à 6 mois de prison avec sursis et 20 000 € d'amende pour des faits de recel d'abus de biens sociaux et de confiance.
Pour les très rares lecteurs de ce blog peu férus de droit français, je tiens à préciser que ce type de condamnation figure, tel le nez au milieu de la figure, sur le bulletin numéro 2 du casier judiciaire.

La France est ce merveilleux pays millénaire où un repris de justice n'a pas le droit d'entretenir les parcs et jardins d'une municipalité ou encore d'éteindre un incendie mais peut, sans entrave et sans états d'âme, représenter le peuple dans les plus hautes instances de l'état.

Exaspériquement votre